La communication inclusive est un ensemble de techniques visant à rendre le langage plus respectueux de tous, sans distinction de genre ou d’origine. Elle vise à lutter contre les discriminations et les stéréotypes, et à promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes.
Pourquoi adopter une communication inclusive ?
L’adoption d’une communication inclusive est importante pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle corrige le déséquilibre de genre, grammaticalement présent dans la langue française, favorisant ainsi la représentation des femmes et des personnes non binaires.
Ensuite, elle s’oppose aux stéréotypes patriarcaux, souvent véhiculés. De cette manière, la communication inclusive contribue à la déconstruction des préjugés et à la promotion d’une image plus égalitaire des femmes et des hommes.
Enfin, la communication inclusive rend le langage ouvert à tous. Elle favorise l’inclusion de toutes les personnes, y compris celles qui se définissent comme non binaires, promouvant ainsi le respect de la diversité.
En quoi la communication inclusive est-elle importante pour les professionnels du chiffre et du droit ?
Ces professionnels occupent une position influente dans la promotion de l’égalité. En tant qu’experts, leur voix porte un poids significatif. Opter pour une communication inclusive devient ainsi un message puissant, illustrant leur engagement en faveur de l’égalité.
Par ailleurs, de par leur rôle d’acteurs de la législation, interagissant avec des individus aux origines diverses, les professionnels du chiffre et du droit se doivent d’incarner la neutralité. La communication inclusive devient alors un moyen de démontrer leur reconnaissance de la diversité et leur détermination à favoriser l’égalité pour tous.
L’écriture inclusive
L’écriture est l’une des principales techniques de la communication inclusive. Elle consiste à rendre le langage plus généraliste. Voici comment il est possible de l’utiliser.
Le point médian
Cette méthode consiste à ajouter un point médian entre le suffixe masculin et le suffixe féminin des mots. Par exemple, on écrit « citoyen·ne·s » ou « ingénieur·e·s ».
La double flexion
Cela demande d’utiliser pleinement les deux formes d’un mot, la masculine et la féminine. On écrit ainsi « les auditeurs et les auditrices » ou « les habitants et les habitantes ».
Les termes neutres
Cette technique consiste à utiliser des termes qui ne renvoient à aucun genre en particulier. Il convient alors d’utiliser des mots comme « les individus » ou « les personnes ».
Les avantages et les inconvénients de l’écriture inclusive
Parmi les avantages de l’écriture inclusive, on peut citer :
- Une meilleure représentation des femmes et des personnes non binaires,
- Une diminution des stéréotypes de genre,
- Un langage plus inclusif et plus respectueux de tous.
Les inconvénients, quant à eux, apparaissent comme :
- Une certaine complexité de lecture,
- Une perte de fluidité du langage,
- Une difficulté d’appropriation par le grand public.
Comment choisir une technique d’écriture inclusive ?
Le choix des techniques d’écriture inclusive ne doit pas être fait à la légère. Il est important de prendre en compte les préférences de son public, ainsi que le contexte de communication.
Si l’on s’adresse à un public plutôt jeune, on peut privilégier l’utilisation du point médian. En revanche, si l’on s’adresse à un public moins au fait des nouvelles méthodes d’écriture, on peut s’orienter vers l’utilisation de la double flexion.
Les autres aspects de la communication inclusive
La communication inclusive ne se limite pas à l’écriture. Elle concerne également le choix des images et des illustrations, le vocabulaire utilisé et le ton employé.
Le choix des images et des illustrations
Les images et les illustrations doivent représenter la diversité des personnes. Il est essentiel de veiller à ce que les visuels ne soient pas sexistes, et qu’ils ne véhiculent pas de stéréotypes de genre. La représentation des hommes et des femmes peut s’étaler sur des rôles différents au sein de la société et sur des origines variées.
Le vocabulaire
Le choix du vocabulaire utilisé est également important pour rendre le langage plus inclusif. Il est impératif d’éviter les termes sexistes ou discriminatoires. En ce sens, on utilisera plutôt le terme « personne » plutôt que « homme » ou « femme ».
Le ton
Le ton employé est également à prendre en compte. En effet, les tons condescendants et paternalistes sont souvent considérés comme discriminants, car ils valorisent une culture marquée par le patriarcat. Ils sont donc à proscrire si l’on fait le choix d’une communication inclusive.
Il est aussi important d’être respectueux des personnes, et de veiller à ne pas utiliser de langage offensant ou moqueur.
Les professionnels du chiffre et du droit jouent un rôle central dans la promotion de la communication inclusive. En adoptant de telles pratiques, ils ont l’opportunité de manifester concrètement leur engagement en faveur de l’égalité et de la diversité. Pour aller plus loin dans cette démarche, l’agence Web iPro encourage les professionnels à intégrer activement ces principes dans leurs stratégies. Cela contribue ainsi à banaliser le langage inclusif et à participer à la construction d’une communication respectueuse pour tous.
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